Les origines ne sont pas complètement claires, mais on pense qu’une forme de charbon de bois Binchotan (parfois appelé “ charbon de bois blanc ”) a été introduite au Japon par un moine et érudit japonais appelé Kukai il y a 1200 ans. C’est au cours de la période Edo (XVIIe siècle) qu’un homme appelé Binchuya Chozaemon l’a rendu populaire.
Comment est-ce fait?
Le bois provenant de sources durables est placé dans un four et carbonisé à une température relativement basse pendant un certain temps, puis, vers la fin du processus, la température du four est élevée à environ 1000 degrés Celsius pour faire chauffer le bois au rouge. Le charbon est ensuite retiré et rapidement recouvert d’une poudre spéciale à base de terre, de sable et de cendres, ce qui donne à la surface du charbon une teinte blanchâtre (expliquant le nom de “ charbon de bois blanc ”). L’élévation rapide de la température, suivie d’un refroidissement rapide, incinère l’écorce et laisse une surface lisse et dure. Si vous le tapez, vous entendrez un son clair et métallique.
On l’utilise en le plongeant dans une carafe d’eau (max de 2 litres). Il suffit de le laisser reposer quelques heures et le tour est joué : l’eau sera purifiée et minéralisée. La durée du bâton a une durée de vie de deux ou trois mois. Niveau entretien, il est recommandé de faire bouillir le Binchotan pendant une minute, une fois par semaine, pour le purifier et optimiser ses capacités d’absorption. Toujours laisser le bâton quelques heures dans l’eau afin que l’opération soit complète.
Lorsque vous notez que sa surface devient terne et grisâtre, il est temps de le remplacer. Si le Binchotan casse, ne vous inquiétez pas, il ne perd pas pour autant ses propriétés purifiantes ! vous pouvez continuer de l’utiliser en morceaux ! En fin de vie vous pouvez idéalement le réduire en miettes et le mélanger à votre terreau, c’est un excellent engrais il lui apportera des nutriments et régulera le niveau de pH.